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Le microcèbe est considéré comme le primate vivant le plus primitif mais partage avec l’Homme un héritage plus important que les modèles rongeurs classiques.

Il est caractérisé par des traits adaptatifs qui font de cette espèce un modèle unique pour l’ étude pluri- disciplinaire des primates, particulièrement le métabolisme et le vieillissement. Sa masse réduite (60-100g) ainsi que sa taille et l’élevage réussi en captivité permettent des recherches expérimentales proches de celles couramment exécuter chez les rongeurs, avec des perspectives dans le domaine clinique importantes. Finalement, la longévité du microcèbe  (7-10 ans) comme le nombre important d’individus composant la colonie (env. 500), permettent de réaliser des études transversale ou longitudinale des fonctions biologiques et des processus de vieillissement associés.

Tout bien considéré, ces aspects représentent une base pour le développement d’un nouveau modèle primate non -humain pour les sciences de la vie. En effet, durant les 10 années écoulées, le nombre de publication sur le microcèbe a beaucoup augmenté, confirmant donc le regain d’intérêt de la communauté scientifique pour ce primate.